Reliure Dorure
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Tous les stagiaires.
La nécessité de protéger et de couvrir les écrits s’est fait sentir dès la parution des premiers manuscrits. Relier, c’est rattacher et assembler (notamment par couture) les feuillets du livre et les munir d’une couverture.
Relier un livre s’inscrit dans une suite logique d’opérations à exécuter dans un ordre précis. La succession des différentes étapes du travail est fondée sur l’expérience, par conséquent, il est indispensable d’en respecter l’ordre et de faire preuve de soin et d’habileté pendant tout le processus.
La reliure doit être en harmonie avec l’ouvrage qu’elle revêt. Les livres étant différents tant par leur valeur littéraire que matérielle, ainsi que par leur sujet et l’usage auquel ils sont destinés, on conçoit que les reliures puissent présenter des formes, des matériaux et une décoration (dorure) très variés.
3000 ans avant notre ère, les égyptiens utilisaient le papyrus qui poussait en abondance au bord du Nil. De minces lanières étaient réunies à l’aide d’une substance caoutchouteuse. Les feuilles obtenues, pressées et assouplies, étaient collées pour former de longs rubans enroulés sur des cylindres de bois ou de bambou.
C’est à partir du VIème siècle environ que l’art de la reliure apparu au début de l’ère chrétienne, s’est développé au sein des grands monastères de France et d’Angleterre où les moines, pour protéger leurs livres sacrés, avaient recours à de simples plaquettes de bois qu’ils recouvraient d’étoffe ou de cuir et incrustaient de pierres précieuses.
Au XIIème siècle, bien avant l’invention de l’imprimerie, de nouvelles techniques, essentiellement fondées sur le travail du cuir, commencèrent à voir le jour, par exemple le décor des plats au petit fer à froid, 300 ans plus tard, la dorure originaire de l’Andalousie était introduite en Italie.
